Benoît Cori : « Je ne me prends pas la tête »

Benoit Cori
Benoît Cori à l’arrivée du Festival des Templiers. Photo DR – Facebook, Mizuno France.

Se lâcher en soirée et être une des références de la planète trail, c’est possible ! Le Basque Benoît Cori (Mizuno), vainqueur des Templiers en octobre et de la Saintélyon dimanche dernier, en est la preuve vivante.

Déjà, c’est quoi le secret de Benoît Cori ? 

Benoît Cori : « C’est beaucoup de travail. Oui, je suis un acharné de travail mais je ne me prends pas la tête non plus. Ça ne m’empêche pas de profiter des très bons moments de la vie, de vraiment me lâcher, en famille, avec mes amis. D’ailleurs, quand je suis en course, ce qui me tarde, c’est de faire la fête les heures d’après ! C’est ma mentalité. C’est peut-être ça le secret de Benoît Cori… »

Cette mentalité ne t’a pas empêché d’écrire pour la deuxième fois ton nom au palmarès des Templiers et de la Saintélyon en 2015…

« Attention, hein ! A côté, je le répète : il y a un gros travail d’accompli. Quand je me lance dans un truc, je le fais à fond. Je ne suis pas magicien, ça ne vient pas tout seul. »

Aujourd’hui encore, arrives-tu à mettre des mots sur cette folle fin de saison ?

« J’ai un peu de mal à réaliser. Ma performance n’est pas extraordinaire non plus. Pour autant, je suis super fier. Mon objectif était de confirmer : c’est fait (il avait déjà remporté la Saintélyon en 2013 et les Templiers en 2014). Le contrat est rempli. C’est cool, ça va me permettre de bien profiter des fêtes de Noël. Et de me lâcher ! »

Et ça prouve aussi qu’il ne faut pas forcément mener une vie d’ascète pour réussir…

« C’est ça. Maintenant, heureusement que les résultats sont là, sinon je m’en voudrais un peu. Peut-être qu’un jour je vais le payer. Qui sait ? Je suis conscient que si j’avais une hygiène de vie irréprochable, j’aurais peut-être d’autres résultats. Seulement, je ne suis pas pro. Ce n’est pas le trail qui me fait gagner ma vie et me permet de payer mon loyer à la fin du mois. Donc je ne me prends pas la tête. Si je termine premier, c’est top. Si je termine dernier, ce n’est pas grave. »

A quoi va ressembler ton année 2016 ?

« Je n’ai encore rien planifié. Il y aura les Mondiaux avec l’équipe de France (au Portugal, en octobre prochain ; il a terminé 13e en 2015). En février, je ferai un passage au Gruissan (Aude), une épreuve que j’apprécie vraiment. Après, il faut que j’en discute avec ma femme. Je ne peux quand même pas partir tous les week-ends ! »

BENOIT CORI

33 ans

Sa saison 2015 : 1er des Templiers, de la Saintélyon (ex-aequo avec Nicolas Martin) et du Gruissan Phoebus Trail, 2e des championnats de France, 13e des championnats du monde.

N’hésitez pas à suivre l’actualité de Benoît Cori sur son blog.

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