Chorier, « un athlète plus qu’un coureur à pied »

Julien Chorier
Julien Chorier sera au départ de la TransGranCanaria début mars. Photo DR – Facebook, Julien Chorier
Ultra-traileur de renom, vainqueur du Grand Raid de la Réunion en 2009 et 2011, Julien Chorier sera au départ de l’IronMan de Nice le 5 juin prochain. Un défi totalement réfléchi.

Qu’on se le dise : Julien Chorier (35 ans) a horreur de compter les carreaux au fond de la piscine. Le Savoyard l’admet aisément. « Depuis que je fais du sport, je me dis que la natation est un très bon complément. Oui mais voilà, ça ne m’a jamais enchanté de me mettre à l’eau ! Il y a cinq ans, j’y suis allé trois fois de suite. Bilan : ça m’a gonflé, j’ai arrêté. » L’athlète du Team Hoka One One sera pourtant au départ de l’IronMan de Nice (3.8 km de natation, 180 km de vélo et 42,195 km de course à pied) à la fin du printemps, prêt à batailler comme tous dans le bouillon, habillé d’une simple combinaison. Drôle d’idée, non ? « Cet automne, je me suis lancé ce petit challenge, sourit-il aujourd’hui. Histoire de varier ma préparation. » Et justement, il préparera cette échéance lors de l’Half IronMan du Pays d’Aix (1.9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied). Bref, deux sacrés défis pour un homme plus à son aise sur les sentiers des Alpes qu’en slip de bain.

« Le trail reste ma priorité »

L’intéressé reprend, avec un soupçon d’auto-dérision : « Initialement, pour me sentir mieux, je voulais multiplier les séances de nat’. Seulement, comme je suis… mauvais, je ne récupère pas très vite ! Or, il ne faut pas oublier que le trail reste ma priorité. » Pour autant, les deux ne sont pas incompatibles. Au contraire. Julien Chorier : « Le trail nous offre la possibilité de diversifier nos activités, l’ultra surtout. Dans cette discipline, pour tenir la distance, il faut être un athlète plus qu’un coureur à pied. Quand je faisais du vélo (il a été champion régional de Rhône-Alpes en 2004), j’avais une pratique exclusive.  Plus maintenant. »

Les spécialistes de l’ultra l’ont bien compris, qui varient tous ou presque les petits plaisirs. « Cela nous offre une petite respiration dans la saison, reprend le lauréat d’épreuves de renom (Hardrock 100 et Grand Raid en 2011, Mont-Fuji en 2012, Ronda dels Cimes en 2013, Madeira Island Ultra-trail en 2014…). On voit d’autres personnes, on travaille nos points faibles, on se présente au départ sans pression, juste pour le fun, avec des ambitions très personnelles. C’est toujours sympa. » Il sait de quoi il parle, lui qui s’est engagé sur le marathon de Paris en 2015. Un marathon bouclé en 2h35’29 ! Bref, quand le talent est là, tout va.

« Etre robuste sur toute la chaîne »

Julien Chorier reprend : « Selon moi, il est bon de se diversifier. Ça évite une certaine lassitude. Idem au niveau du matériel, des chaussures. S’essayer au minimalisme, c’est bien pour ne pas que le pied devienne fainéant. Prvilégier l’amorti, c’est aussi important, surtout sur du long. Il faut donc varier pour être robuste sur toute la chaîne. » Et pour être exact au rendez-vous le jour-J.

Il cible ainsi le Lavaredo Ultra-Trail le 23 juin. Avant, il y a aura la TransGranCanaria (4 mars) et ce saut dans l’inconnu, autrement appelé IronMan.

LIENS UTILES

L’actualité de Julien Chorier sur son site et sur sa page Facebook

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