Et la politesse, bordel !

Pardon pour ce petit coup de gueule mais, parfois, ça soulage. Il faisait gris, ce matin, aux abords de Paris. Logique, me direz-vous. Peut-être, peut-être…
Il faisait gris, donc, mais la météo était idéale pour une petite sortie « à la cool » à une semaine des fêtes. Objectif du jour : augmenter, quelque peu, la distance et tester ce fichu genou droit, qui me pollue l’esprit depuis des mois.
Sur moi, une fois n’est pas coutume, ni portable, ni écouteurs. Bref, rien qui ne puisse me couper du monde. Idéal pour profiter du cadre bucolique de l’île de Jatte, entre Levallois-Perret et Neuilly, sur les bords de Seine. Ici, zéro feu, zéro stress. Ici, les coureurs, nombreux, sont censés être détendus… Justement, parlons-en.
En 40 minutes à peine – d’accord, ce n’est pas beaucoup, mais c’est la reprise ! -, j’en ai croisés plus d’une dizaine. Et alors ? Eh bien rien ! Pas un « bonjour« , à peine un sourire. J’ai pourtant tout essayé : un geste de la main par-ci, un petit « salut » par-là. Rien n’y a fait !
Le coup de grâce ? Cette mini-pause afin de faciliter le passage d’un trio de runners aux gueules fermées. En échange ? Que dalle ! A vous dégoûter d’être poli. Et à vous gâcher votre petite sortie matinale.
C’était avant de croiser une des résidentes de mon immeuble, une fois le chrono arrêté. « Alors, vous avez bien couru ? Vous avez raison d’en profiter. Bonne journée. » A vous faire (un peu) oublier les gens tristes croisés avant…
Benoît, viens courir à Denée (Maine-et-Loire) : tu auras plus de chances d’avoir un écho à tes bonjours. M.Paule