La genouillère ZAMST RK-1

Genouillère ZAMST RK-1C’est l’histoire d’un mec – le mec, c’est moi, vous l’aurez compris – qui, à quelques semaines d’un objectif majeur, ici la Diagonale des fous, voit son genou droit faire des siennes lors d’une séance lambda de VMA. Première réaction, à chaud : « Allez, j’arrête, ça ira mieux demain ! »

Et le lendemain ? Bis repetita ! Impossible de courir sans ressentir une vive douleur au niveau de la face externe de l’articulation : conséquence directe d’un déséquilibre né d’une entorse de la cheville mal soignée durant l’été. Diagnostic : tendinite du tenseur fascia lata, dit le TFL, autrement appelé « Syndrôme de l’essuie-glace ».

En 2010, un mal identique m’avait foudroyé en plein vol lors du marathon de La Rochelle. Un mal depuis oublié avec le port de semelles orthopédiques qui, renouvelées tous les ans, ne me quittent plus. Seulement, force est de constater que la douleur est réapparue. Au plus mauvais moment.

C’est donc l’histoire d’un mec qui, dans l’urgence, a tout tenté : podologue, ostéopathe, kinésithérapeute, acupuncteur. Résultat : une très légère amélioration mais impossible de tenir plus de dix minutes sans douleur.

« Tu pourrais essayer une genouillère ZAMST », me conseille-t-on alors. Une genouillère ZAMST RK-1 plus précisément. Tiens, pourquoi pas ? Après tout, je n’ai rien à perdre. Un petit tour sur le net et un essai dans la boutique Endurance Shop d’Angers finissent de me convaincre. Bon, je me doute bien que ce produit, au prix de 59 euros, ne va pas résoudre totalement mon problème, qui est plus profond, mais ça vaut le coup d’essayer.

Sur l’emballage, ce message : « En ré-alignant la jambe grâce à son strap en spirale, la RK-1 limite le frottement de la bandelette ilio-tibiale sur le côté externe du genou, soulageant ainsi la douleur. Elle bénéficie d’une conception textile innovante, ultra-légère et extrêmement confortable. Compression ajustable, matériaux respirants. Elle se fait complètement oublier, seul le plaisir de courir reste. » Et alors ? Ni une, ni deux, direction l’étang Saint-Nicolas, un de mes terrains de jeu favoris.

Premier constat : inutile d’avoir un bac+5 pour enfiler ce produit, qui se fixe avec deux velcros. Attention, en revanche, au choix de la taille. J’ai moi-même été obligé d’échanger mon orthèse initial (M), finalement trop grande.

Une fois positionné, le genou n’est plus aussi mobile, c’est un fait. Mais n’est-ce pas là l’intérêt ? Les kilomètres s’enchaînent donc – une première depuis des semaines – et la ZAMST RK-1, plutôt légère, se fait tout doucement oublié. C’était avant que la douleur ne réapparaisse après quarante minutes, soit trente de plus que la veille (sans genouillère). Bref, un premier test concluant. Les suivants le seront également : 45’ un jour, 55’ le lendemain. Seulement, les « coups de poignard » finissent toujours par revenir. Preuve que la ZAMST RK-1, quand l’inflammation est bien installée – ce qui est mon cas -, atténue très nettement le problème mais ne le règle pas.

Je l’ai ainsi utilisé lors du Grand Raid de la Réunion. D’abord couplée avec un strap pour bloquer ma rotule, ce qui n’était pas une bonne idée, puis seule. Bilan : j’ai vu le stade de la Redoute, ce qui n’était pas gagné, même si la douleur était belle et bien présente, parfois à la limite du supportable. A essayer, donc, sans oublier de consulter plusieurs spécialistes.

 

Les « + » : se positionne facilement, retarde l’apparition de la douleur, ne provoque aucune irritation.

Les « – » : peut bouger après quelques heures d’efforts.

Ma note : 8/10.

En savoir plus sur : ZAMST

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