Une histoire de (gros) chiffres

Prix de la course à piedÉpingler un dossard, sentir l’adrénaline monter à quelques secondes du départ, se laisser porter par la vague : on s’entraîne tous pour ça, non ? C’est certain. Si notre corps nous le permettait – oui, messieurs, dames, il faut parfois penser à récupérer -, nous, les passionnés non-sponsorisés, serions tentés de (re)vivre ces sensations tous les quatre matins. Oui mais voilà, dans les faits, c’est (un peu) différent.

Eh oui, il faut bien caler les déjeuners chez mamie, prévoir les lendemains de soirées difficiles et j’en passe !

Autre frein, faut-il le reconnaître : le coût de certaines inscriptions, même si le monde du trail est quelque peu épargné. Débourser 160 euros pour être au départ du Grand Raid de la Réunion (164 km, 9900 m de D+ et un paquet de ravitos) n’a rien d’infamant. En lâcher 91 pour participer à la prochaine Tecnica Maxi-Race d’Annecy (86 km ; 5200 m de D+), en mai prochain, ça va aussi. Après tout : on paye aussi une prestation, un cadre. Et, dans tout ça, je ne parle pas du prix de l’inscription du Kal’Onna Trail de Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire, 13 euros pour 30 km et une organisation au top)…

Mais, alors, pourquoi ce (petit) coup de gueule, me direz-vous ?

1. Ça fait toujours du bien de se plaindre !

2. Certaines organisations, sur route notamment, profitent (aisément) du système. Preuve en est : le chèque de 55 euros signé pour faire partie du peloton du semi-marathon de Paris, le 6 mars prochain. Oui, ça pique un peu. Pour autant, j’y serai. On ne m’a pas forcé, je l’ai choisi. Tout simplement parce que j’aime ça. Mais…

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